Les ingénieurs, comme les autres cadres, voient leurs pratiques professionnelles bouleversées par les nouvelles technologies. L’enquête 2015 d’Ingénieurs et scientifiques de France (IESF) se penche pour la première fois sur le travail à distance.
Les deux tiers des ingénieurs déclarent travailler en partie hors de leur lieu professionnel habituel : à leur domicile surtout, mais également chez leurs clients ou lors de déplacements.

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La quasi-totalité d’entre eux (88 %) estiment que le travail à distance offre plus de liberté, permet une meilleure gestion du temps de travail et une amélioration de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

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Pour la plupart de ceux qui télétravaillent, cette pratique se traduit néanmoins par un temps de travail plus long. Exception : les ingénieurs qui passent trois quarts de leur temps de travail hors de l’entreprise (parce qu’ils occupent des fonctions délocalisées) travaillent 45 heures, une durée équivalente à la moyenne. Mais les ingénieurs ne sont pas dupes du prix de la liberté : s’ils l’apprécient, 59 % estiment que le travail à distance représente aussi un asservissement mais de leur fait, car 58 % affirment fixer leurs propres règles de temps de travail.

Source : Travail à distance des ingénieurs : la liberté a un prix