Le lundi de Pentecôte est un jour férié qui peut être choisi pour effectuer la journée de solidarité mais ce n’est pas une obligation. La durée de cette journée ne correspond pas nécessairement à une journée de travail classique. Par exemple, sa durée est différente pour les salariés à temps partiel. Elle est calculée proportionnellement à la durée de travail du salarié.

Comment est-elle mise en place ?

Par accord collectif …
Les modalités de mise en place et d’organisation de la journée de solidarité sont fixées par un accord d’entreprise ou un accord d’établissement. Les interlocuteurs sociaux peuvent ainsi prévoir que cette journée ait lieu :

- un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai comme par exemple le lundi de Pentecôte ;

- un jour de repos ;

- selon toute autre modalité qui permette de travailler 7 heures précédemment non travaillées en application de dispositions conventionnelles ou des modalités d’organisation de l’entreprise.

La journée de solidarité peut être fixée un samedi ou prendre la forme de la suppression d’un jour de congé supplémentaire accordé par votre convention collective comme les jours d’ancienneté. En revanche, elle ne peut pas correspondre à la suppression d’un jour de congé payé légal ou d’un jour de repos compensateur.

… ou par décision unilatérale de l’employeur
A défaut d’accord ou de dispositions dans la convention collective, c’est l’employeur qui va organiser sa mise en place. Il consulte le comité d’entreprise ou à défaut les délégués du personnel. Il peut la fixer, comme par accord, un jour férié précédemment chômé, un jour de RTT ou selon d’autres modalités.