Aujourd’hui, nous sommes le 8 mars 2021, journée internationale des droits des femmes. Attention, ce n’est pas la journée de la femme mais des droits des femmes. La nuance peut, pour certains, paraître très faible mais elle est bien là et autant être exact dans nos propos. L’ambition de cette date est de sensibiliser l’ensemble des protagonistes quant à l’existence des inégalités et des discriminations que subissent encore et toujours les femmes dans notre société moderne du XXIème siècle.
D’ailleurs, de nombreuses critiques surgissent à l’encontre des techniques commerciales et marketing qui proposent tout un panel de choses gratuites aux femmes ce jour-là. Il ne faut pas perdre de vue qu’il n’est en aucun avancé l’idée de fêter quelque chose mais de rappeler que le chemin est encore long pour parvenir à assurer l’égalité entre les sexes.
Bref rappel historique sur cette journée :
Chaque année, l’ONU fixe un thème pour inciter aux débats et promouvoir la réflexion. Cette année, nous pouvons nous interroger sur « Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». La thématique est intéressante dès lors que l’on sait qu’en vertu de nombreuses restrictions légales dans le monde, ce ne sont pas moins de 2,7 milliards de femmes qui ont été privées d’accéder au même choix que les hommes en matière d’emploi.
Petite question : depuis quand les femmes ont-elles le droit de travailler ? Depuis TOUJOURS, la formulation appropriée devrait être plutôt : mais à QUEL PRIX ? Au Moyen-âge, nous pouvions retrouver les femmes dans tout type de métiers mais à partir du XVème siècle, elles sont fortement invitées à rester à la maison. Elles sont exclus du monde du travail non seulement parce qu’on les considère comme étant moins fortes physiquement que les hommes mais aussi car il serait de leur devoir de s’occuper des enfants.
Finalement les femmes ont toujours travaillé mais ce travail n’était soit pas reconnu soit il n’était pas payé (ou même les deux !). Cependant, Rappelez-vous, pendant la première Guerre mondiale, les hommes étant au front, ce sont les femmes qui les ont remplacés pour assurer la continuité de l’activité, notamment dans les usines de fabrication des munitions. Elles n’étaient certes pas en première ligne sur les champs de bataille mais sans leur présence sur ces postes, la victoire n’aurait pu être possible.
En France, de nombreuses évolutions législatives furent introduites dans la perspective de réduire les différenciations injustifiées et illégitimes entre les femmes et les hommes. Pour n’en citer que quelques-unes :
Le chemin pour parvenir à l’égalité entre les femmes et les hommes ne fait que commencer. Des évolutions ont certes été introduites mais des axes d’amélioration sont encore impératifs.
Chaque année, avant le 1er mars, les entreprises doivent publier leur index d’égalité professionnelle. L’objectif est de mettre un terme (ou plus exactement de tenter d’atténuer) aux inégalités résultant du genre, que cela ait trait aux différences de rémunération, aux possibilités de promotion, etc. Dans un objectif de transparence, les entreprises, les syndicats et les associations de plus de 50 salariés sont tenus d’afficher publiquement leurs résultats.
L’égalité entre les femmes et les hommes se promeut au travail mais se dessine également dans la sphère privée des individus avec cette idée de construire son ménage dans une logique égalitaire, même si aujourd’hui nous entendons surtout qu’après la journée de travail, une autre journée commence … mais pour un public essentiellement féminin.
L’égalité entre les sexes serait-elle une utopie ?
L’équipe FO-Cadres.
Mentions légales © 2012 FO-Cadres
Création Nouveau Western l’attaque digitale