Action formationLes formations courtes s'avèrent relativement plébiscitées puisqu'elles représentent un moyen rapide pour acquérir un complément de compétences en relativement peu de temps : "ces formations permettent aux cadres d’être principalement plus opérationnels dans leur emploi, et dans une moindre mesure, de renforcer leur employabilité afin de faire face à d’éventuelles difficultés et perte d’emploi.

Les formations longues et les bilans de compétences sont également mentionnés par les cadres interrogés, mais de façon beaucoup moins fréquente (respectivement 39 % et 31 %). Enfin, la valorisation des acquis de l’expérience (VAE) voit sa part décroître, puisqu’elle n’est plus citée que par 15 % des cadres (– 7 points). Cette solution ne semble pas avoir la faveur des cadres, qui semblent en avoir une connaissance restreinte. Il est vrai qu’au fil du temps les cadres sont de plus en plus diplômés". (Source : Apec, Conjoncture et stratégies professionnelles des cadres, février 2015)

 

 

Connaissance reforme formation proCe baromètre révèle également que le CEP (conseil en évolution professionnelle) et le CPF (compte personnel de formation) mis en place en début d'année restent peu ou mal connus et que les intentions d’utilisation restent faibles : seuls 40% des cadres interrogés déclarent savoir en quoi consiste le CPF, et quelque 18% disent connaître le contenu du CEP. Un gros travail de la part des opérateurs nationaux pour faire mieux connaître ces dispositifs désormais essentiels à l'évolution de la carrière des cadres.

 

 

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