Le but de ce colloque était de poser la question du statut et de la place de l’ingénieur, au regard des évolutions technologiques et d’une société toujours plus fortement modelée par la rationalité économique et le court-terme. Cela préfigure-t-il une transformation historique de l’identité de l’ingénieur ? Cela pose-t-il un regard nouveau sur le contenu et la valorisation de leur formation ? Sur leur recrutement au sein des entreprises ? Enfin, comment l’évolution de leur carrière dans l’excellence scientifique et la défense de la reconnaissance de leur qualification et de leur diplôme est-elle appréhendée par les ingénieurs ?

C’est ce sur quoi nous vous avons proposé de réfléchir à travers les trois tables rondes de la journée (voir programme complet du colloque ici), animées par Eric Vial, journaliste à France Télévisions.

  • La première table ronde posait la question de savoir si la formation crée l’identité de l’ingénieur
  • La deuxième table ronde abordait la question de la place de l’ingénieur en entreprise
  • La troisième table ronde abordait la question de la représentation de l’ingénieur

Face à la métamorphose du monde du travail, ce colloque avait également pour vocation de susciter une interrogation, voire une prise de conscience des enjeux liés à l’acquisition des savoirs et de la diffusion des formations de haut niveau comme leviers de transformation sociale et économique.

En préambule à ces tables rondes, André Guillerme, titulaire de la chaire d’histoire des techniques au Conservatoire national des arts et métiers et Pierre Lamblin, directeur des Etudes de l’APEC, ont partagé quelques réflexions sur le sujet.

Les actes du colloque feront l'objet de notre prochaine lettre trimestrielle de mi-juillet 2014.

Retrouvez l'article et les photos de Mathieu Lapprand, journaliste de Force Ouvrière présent au colloque.

Page dédiée au colloque (programme).