Les lois Aubry créent un dispositif très innovant en matière de décompte du temps de travail des cadres. Pour certains d’entre eux, ceux considérés comme étant les plus autonomes, leur temps de travail ne sera plus être décompté en heures mais en jours.
Les jours RTT s’inscrivent dans le prolongement des lois Aubry de 1998 et 2000 qui ont introduit le passage aux 35 heures hebdomadaires. La diminution du temps de travail appelait naturellement des aménagements. Ainsi, certaines entreprises ont « simplement » réduit la durée de travail de leurs salariés, lorsque d’autres ont souhaité maintenir le mécanisme des 39 heures, d’où l’introduction de RTT. Lire l´article
Oui, l’employeur peut modifier l’ordre et les dates des départs en congés, selon certaines règles.
En droit français, le contrat de travail regroupe plusieurs éléments. Il suppose un lien de subordination -qui a été défini par la jurisprudence[1] – une rémunération et une prestation de travail. En droit de l’Union européenne, le travailleur est une personne qui « accomplit, pendant un certain temps, en faveur d’une autre et sous la direction de celle-ci, des prestations en contrepartie desquelles elle touche une rémunération ».[2] Lire l´article
Le 22 juin dernier, la Cour de Cassation a confirmé sa position en rendant un arrêt qui limite la reconnaissance de la qualification de cadre dirigeant. Lire l´article
La clause de non-concurrence est une obligation contractuelle qui s’applique après la rupture du contrat de travail. Moyennant une contrepartie financière, elle interdit au salarié d’exercer une activité professionnelle concurrente à l’issue de son contrat de travail. Zoom sur 2 cas jurisprudentiels et son régime fiscal et social. Lire l´article
La clause de non-concurrence est une obligation contractuelle qui s’applique après la rupture du contrat de travail. Moyennant une contrepartie financière, elle interdit au salarié d’exercer une activité professionnelle concurrente à l’issue de son contrat de travail. La Cour de cassation encadre fortement cette clause en en rappelant les préceptes jurisprudentiels.
Depuis la loi du 25 juin 2008, un CDI peut prendre fin d’un commun accord via une rupture conventionnelle homologuée. Largement utilisé, ce dispositif a connu un nombre record de demandes depuis deux ans[1]. Ce mode de rupture, qui ne relève ni du licenciement ni de la démission, se base sur le principe de consentement mutuel des parties. Le salarié peut ainsi négocier la date de fin de son contrat, bénéficier d’une indemnité de rupture et prétendre aux allocations chômage. Lire l´article