Dès la connaissance du projet de loi, FO continuera à intervenir auprès du gouvernement et des parlementaires appelés à en débattre. D’ores et déjà, certaines dispositions de l’accord ont été modifiées, notamment celles qui étaient « hors des clous » au plan juridique. FO continuera à dénoncer un « accord loi » destructeur de droits sociaux et qui fait de la flexibilité une priorité.

L’Accord sur l'emploi du 11 janvier 2013 est en effet un accord néfaste pour les salariés : il organise une plus grande flexibilité et un recul de leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs. Il s’inscrit dans la droite ligne des politiques pour l’emploi, faisant du coût et de la flexibilité du travail la variable d’ajustement de la compétitivité des entreprises : baisse des salaires, suppression de l’autorisation administrative de licenciement, allégements de cotisations sociales pour les entreprises, possibilité de déroger dans les entreprises aux garanties négociées dans les branches.

Autant de mesures qui se sont succédé sans que les centaines de milliers d’emplois promis à chaque fois ne se concrétisent. S’il demeure en l’état, cet accord viendra s’ajouter à la (longue) liste noire des dispositifs néfastes pour l’emploi.

Cette journée a exprimé notre refus de l’austérité et de la flexibilité et notre exigence de réponses nouvelles pour les droits sociaux, l’emploi, les salaires et les pensions.

Pour en savoir plus :

[caption id="" align="alignleft" width="300" caption="Intervention de Patrick Privat, Secrétaire confédéral chargé de la formation syndicale à FO sur la webradio widoobiz le 13/02/2013."][/caption]