Un net ralentissement depuis 2024

En 2024, les recrutements de cadres ont baissé de 8 %, passant de 330 000 en 2023 à 303 400. Les prévisions pour 2025 tablent sur 292 600 embauches, en deçà du seuil des 300 000. Cette diminution s’inscrit dans une croissance économique limitée, le PIB de la France hexagonale progressant de seulement 0,7 % en 2024 et en 2025.

Les intentions d’embauche restent faibles : en mars 2025, seules 48 % des entreprises envisagent de recruter au moins un cadre dans les trois mois à venir. Cette tendance est stable depuis fin 2024.

Une baisse dans tous les secteurs et toutes les régions

La contraction des recrutements touche tous les secteurs. En 2025, une nouvelle diminution est attendue, notamment dans l’industrie, le commerce et les services à forte valeur ajoutée. Les activités informatiques et l’ingénierie-R&D, pourtant historiquement dynamiques, ne connaissent pas de rebond.

Toutes les régions sont concernées. En Île-de-France, 137 500 recrutements sont prévus en 2025, contre 145 200 en 2024. En Occitanie, le volume des embauches reculerait de 6 190 en 2024 à 5 580 en 2025.

Les jeunes diplômés et les marges de négociation impactés

Les recrutements de cadres débutants poursuivent leur baisse : 41 000 embauches sont prévues en 2025, contre 48 580 en 2024. En parallèle, la proportion d’entreprises ayant accepté de revaloriser les salaires pour réussir un recrutement est passée de 56 % en 2022 à 41 % en 2024.

La part des entreprises rencontrant des difficultés à recruter des cadres diminue progressivement, passant de 50 % en 2023 à 48 % en 2024.

Une répartition des recrutements stable

En 2025, l’OPCO Atlas resterait le premier contributeur, avec 118 700 recrutements prévus. L’OPCO 2i suivrait avec 65 700 embauches. La majorité des recrutements continuerait de s’effectuer dans les TPE-PME, avec 185 800 postes prévus.

Près de la moitié des embauches de cadres en 2025 devraient avoir lieu en Île-de-France, avec 138 800 recrutements annoncés.

 

Lien vers l’étude : urlr.me/VqgcKm