Selon les dernières données en date, les femmes gagnent en moyenne 15,8% de moins que les hommes, contre 13% pour l’ensemble de l’Europe. La France fait donc figure de mauvaise élève. Pour rappel, en 2021, cet écart était mesuré à 16,5%. La date fatidique était donc fixée au 3 novembre à 9h22.

Les « Glorieuses » ont fait paraitre un communiqué dans lequel plusieurs revendications sont exprimées. Parmi elles, la revalorisation des salaires dans les emplois où les femmes sont les plus nombreuses, ainsi qu’un congé parental de même durée pour les deux parents, des positions qui rejoignent celles de notre organisation.

En ce qui concerne les cadres, la situation n’est guère différente. Les écarts de rémunération s’élèvent à 15%, 8% à poste équivalent. 40% des hommes cadres ont également reçu une augmentation, contre 35% des femmes.

Selon les derniers résultats de l’index égalité, malgré quelques progrès, près d’un tiers des entreprises n’obtiennent pas une note supérieure ou égale à 60%. Des évolutions sont particulièrement souhaitables dans les instances dirigeantes : qu’il s’agisse des COMEX ou des CODIR, on décompte seulement 28,6% de femmes. Quant aux postes de présidence ou de direction, ils affichent un bilan très négatif : seules 15% de femmes !

À l’heure où l’enjeu de la réduction des inégalités n’a jamais revêtu un aspect aussi fondamental, FO-Cadres ne peut que rappeler son attachement au principe « à travail égal, salaire égal ».